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  • Antrim

Fourvière sonnet


C’était une nuit claire et un matin brumeux,

La colline Fourvière adressait ses adieux

À la nuit sombre et froide, pour accueillir, à l’est,

Le soleil en parade élevé d’un pas leste.

Ses lumières muettes, rosées, somptueuses,

La Dame les reflète, posée, silencieuse.

Ô Marie, grande et d’or, et vous, tours infinies,

Vous veillez, quand on dort, au chevet de nos nuits,

Immobiles, altières, imposantes civiles,

Là perchées sur Fourvière, vous surveillez la ville.

Mais moi je ne dors pas, je guette les veilleuses,

Et j’entends quelquefois la poésie chanteuse

Qui émane des pierres, qui rayonne de l’art.

Et je fais mes prières – pas à Dieu, à l’espoir !

Fourvière - Lyon

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