Déjà plus que 20 jours avant le jour D, le jour du Départ, du Décollage...
Le temps est passé bien vite, ces dernières semaines : rester concentré sur un oral de fin d’études avec un dossier à rendre et à soutenir, et commencer en même temps les préparatifs, fixer les dates limites, gérer les rétro-plannings, faire les vaccins, les visas, les formulaires, les budgets prévisionnels… L’emploi du temps est chargé, mais c’est justement dans ces moments-là que je deviens créatif.
Le plus palpitant dans cette période de préparation, hormis mon cœur qui pense de plus en plus à l’aventure qui l’attend, c’est de préparer la découverte des pays où j’irai.
À quoi s’intéresser spécifiquement sur l’île de Pâques pour comprendre les enjeux de la reforestation ? Qui rencontrer au Costa Rica pour me parler des remarquables moyens mis en œuvre pour répondre à plus de 100% des besoins énergétiques nationaux par des énergies renouvelables ? Quelles ONG contacter en Afrique du Sud parmi les dizaines dédiées au développement durable ? Comment approcher de manière la plus authentique les aborigènes australiens ?
Un petit mot sur les gens qui m’aident ou qui m’inspirent
Je me plonge donc dans des ouvrages fascinants sur l’évolution et la disparition des civilisations traditionnelles avec le chercheur et auteur Jared Diamond*, sur les effets de la montée des eaux aux îles Tuvalu avec l’association Alofa, sur le développement des circuits courts entre production et consommation en Mongolie avec l’organisation Agronomes et Vétérinaires Sans Frontière, etc.
Tant de gens sont actifs et engagés tout autour du monde, et ce même monde paraît tellement accessible lorsque l’on est à quelques jours du grand décollage et que l’on peut tout organiser depuis son ordinateur…
*lien vers une vidéo en anglais.
Un mot sur les réseaux utilisés
Pour découvrir tous ces contextes très variés et être au plus près de la réalité afin de vous la rapporter sur ce site telle que je la vis, je cherche à partager le quotidien des habitants de chaque région de mon itinéraire.
De multiples réseaux sont aujourd’hui disponibles, et beaucoup sont même gratuits, où l’on peut rentrer en contact avec un fermier au beau milieu de l’Alaska avec encore plus de facilité, hélas peut-être, que l’on va sonner chez le voisin.
J’utilise notamment Couchsurfing, communauté réunissant les voyageurs avec des hôtes généreux et désintéressés sous le principe de la simplicité et de l’authenticité de l’accueil.
Je veux aussi citer Workaway, un site basé sur la même idée que le Wwoofing, pour ceux qui connaissent, où des volontaires peuvent venir aider des habitants développant localement une initiative écologiques liée au développement durable en échange du gîte, du couvert, et bien sûr de toutes les richesses de la rencontre interculturelle.
TalkTalkbnb mérite encore sa mention spéciale : qui le souhaite peut créer son profile gratuitement en précisant, pour les voyageurs, sa langue maternelle, et pour les hôtes, la langue qu’ils veulent apprendre ou pratiquer. Qui ne voudrait pas d’un professeur natif de langues étrangères chez soi au seul tarif d’une personne en plus à table ? Pour en avoir déjà fait l’expérience au Mexique, les rencontres sont, là encore, très enrichissantes.
Enfin, des solutions de repli telles que Airbnb, les auberges de jeunesse ou le bon vieux réseau d’amis d’ami d’ami qui marche toujours mais qui n’est pas facile à exploiter, me permettront d’atteindre l’objectif fixé de partager au plus et au mieux la vie des autochtones au fil de mon voyage.
Un mot sur toi ?
Et d’ailleurs, toi qui me lis, tu connais quelqu’un qui connaît quelqu’un dans l’une de mes destinations ? Utilise les commentaires ci-dessous ou la page « clef de contact » pour m’en dire plus !
Citoyen de la Planète